Trouver des placements qui rapportent sans risquer gros est l’objectif de tout épargnant à la recherche de nouvelles opportunités d’investissements. Et pourquoi pas grâce au prêt participatif ?
Avec des livrets bancaires aux taux d’intérêt faibles – les livrets A et LDD offrent désormais des taux à 0,75% tandis que les PEL ouverts après le 1er août 2016 sont rémunérés à 1% – et des marchés financiers qui font parfois craindre une trop forte volatilité, de nombreux épargnants sont à la recherche de nouvelles solutions d’investissements. Leur objectif : faire travailler leur patrimoine tout en limitant les risques.

Le prêt participatif pour faire fructifier son patrimoine

A bien des égards, le prêt participatif aux entreprises – ou crowdlending – présente de solides avantages pour un investisseur. D’ailleurs, cette déclinaison du financement participatif arrivée en France en 2013, a déjà séduit de nombreux Français. Tout d’abord, parce qu’il s’agit d’un placement attractif pour sa rentabilité brute : en général, un tel investissement rapporte entre 5 et 10%, la moyenne se situant plutôt aux alentours de 7%. Soit des rendements supérieurs à la plupart des produits bancaires et à l’immobilier.

Sans compter que le capital investi n’est placé qu’à court ou moyen terme : l’échéance du prêt est fixée à une quarantaine de mois environ, sachant que le prêteur récupère tous les mois une partie de son capital et des intérêts. Ainsi, nul besoin de mobiliser une part de son épargne pendant plusieurs années avant de la faire fructifier.

Prêter aux entreprises non cotées constitue par ailleurs un excellent moyen d’investir dans l’économie réelle. C’est l’occasion d’aider le petit commerçant du quartier à acheter de nouveaux matériels ou le boulanger à investir dans un four à pain plus moderne. Pour beaucoup d’investisseurs, il s’agit d’un placement utile, qui répond à des valeurs et à un certain esprit entrepreneurial.

Le prêt participatif est donc un nouveau type de placement qui peut rapporter des rendements intéressants, à condition de respecter un certain nombre de règles.

 

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Sélectionner avec attention la plateforme

Une fois prise la décision d’investir dans le prêt participatif, reste à choisir comment opérer. Le plus simple est de passer par une plateforme spécialisée mais, attention, il importe de la choisir avec soin. C’est en effet elle qui a pour mission de présélectionner les projets à la recherche de financements avant de les présenter aux prêteurs. Une plateforme sérieuse doit examiner la solidité et la qualité de chaque dossier avant de valider la demande de prêt. Ainsi, elle limite le risque de pertes pour ses prêteurs qui, pour rappel, sont susceptibles de perdre l’intégralité de leur capital investi en cas de faillite ou de défaut de paiement de la part de l’entreprise emprunteuse.

La plateforme doit notamment être agréée auprès des autorités de régulation CIP – conseil en investissement participatif – ou IFP – intermédiaire en financement participatif. Elle doit également être transparente envers les investisseurs, en communiquant par exemple les critères retenus lorsqu’elle sélectionne tel ou tel projet, la prise de risque intrinsèque ou encore l’éventuelle commission qu’elle perçoit sur chaque transaction. Les plateformes agréées ont également l’obligation de donner leurs statistiques. Vous retrouverez celles d’Unilend ici. Pour toujours plus de transparence les membres de l’association FPF, dont Unilend fait partie, ont récemment mis en place des indicateurs mis à jour quotidiennement et communs aux plateformes de financement participatif sous forme de prêt.

Diversifier son portefeuille

Comme pour tout placement, une règle pour limiter le risque : diversifier ses actifs. Avec le prêt participatif, c’est pareil : il peut être dangereux de miser sur une seule entreprise qui pourrait, en cas de difficulté, ne plus être en mesure d’assumer le remboursement du capital prêté. Mieux vaut donc investir son argent dans plusieurs sociétés.

Pour un investissement de 10 000 euros, il est donc préférable de prêter 500 euros à 20 entreprises que de tout miser sur un seul projet. De sorte que si l’une d’elles fait défaut, la perte de capital subie sera lissée par les intérêts récupérés grâce aux autres placements.

Autre précaution : ne pas consacrer toute son épargne au financement participatif. La règle de la diversification s’applique aussi lorsqu’il s’agit de choisir entre telle et telle classe d’actif. Pour un équilibre pertinent, il est en général conseillé de placer entre 5 et 7% de son patrimoine global dans le crowdlending.

Raisonner en rendement net

Pour savoir précisément ce que rapporte un investissement dans le prêt participatif, une ultime précaution doit être prise : il faut raisonner en rendement net. Or, les taux affichés de prime abord sont généralement bruts. Pour un placement pouvant rapporter entre 5 et 10% tel que mentionné dans l’annonce, le prêteur gagnera en réalité un peu moins une fois payés les impôts induits.

Pour rappel, un Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), aussi appelée Flat Tax, sera instauré dès janvier 2018. Cette taxe forfaitaire devrait minorer cet écart entre rendement brut et net. Elle sera appliquée aux intérêts, dividendes et plus-values de cession de toute valeur mobilière, dont font partie les investissements dans le prêt participatif.

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