En 2016, le marché du prêt participatif a drainé plus de 83 millions d’euros de prêts, soit 2,5 fois plus que l’année précédente. On observe un foisonnement de plateformes de prêt participatif, avec une grande diversité en termes de cibles visées.

Par ailleurs, les emprunteurs de qualité ont été extrêmement sollicités par leurs propres banques. Cela s’explique par le fait qu’elles ont un coût de refinancement négatif à la banque centrale et qu’elles ont la garantie de BPI France dont les plateformes de financement participatif ne bénéficient pas.

Les banques sont subventionnées pour prêter à des taux ridicules et à un risque qu’elles ne couvriront pas elles-mêmes. C’est une aberration de marché. – Nicolas Lesur

Dans ce contexte, Unilend a su se créer de nouveaux canaux de financement pour aller chercher les emprunteurs là où la présence immédiate des banquiers est moins forte comme pour les reprises transmissions, les médecins ou encore les franchises.

A terme, le financement des PME par les particuliers devrait représenter 10 à 20 % d’un marché à 80 milliards d’euros. Notre conviction, c’est que nous n’allons pas particulièrement prendre des parts de marché aux banques, nous allons étendre le marché. Les entreprises qui empruntent viennent financer chez nous des projets que les banques ne financent pas.

Unilend permet de rompre le problème de l’autocensure des dirigeants de TPE/PME qui ne s’autorisent même pas penser à demander à leur banque un financement pour des projets du type recrutement, achat de stock ou refonte de leur site internet car ils sont persuadés que les banques leur diront non. Donc, ils s’efforcent de l’autofinancer alors que dans un certain nombres de cas, il serait plus sain de répartir ces investissements immatériels sur plusieurs années. – Nicolas Lesur

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