Une mise à jour de cet article a été publiée le 20/10/2017 : Une maîtrise du risque renforcée par l’expérience

Créateur du prêt participatif en France en 2013, Unilend affiche l’historique le plus profond en nombre de demandes de financement reçues et analysées (plus de 40 000), de projets financés (Une sélection de 320 projets) et de prêteurs actifs (plus de 12 000). Avec plus de 3 ans d’existence, Unilend possède désormais le recul indispensable pour commencer à évaluer le risque sur la durée. Cette étude porte sur les 323 prêts financés sur Unilend entre le 1er décembre 2013 et le 31 mars 2017.

Depuis sa création en 2013, Unilend a choisi de s’adresser directement au plus grand nombre possible de TPE et PME françaises.

L’objectif poursuivi est simple : construire un acteur éprouvé du financement des entreprises passe nécessairement par la connaissance la plus exhaustive possible de la réalité du marché. Plus les demandes de financement reçues sont représentatives et nombreuses, plus Unilend peut affiner son modèle de risque. Cette approche a permis d’isoler de plus en plus finement les facteurs de risque inhérents à cette demande. Elle a également permis de construire un historique fiable fondé non seulement sur les projets retenus et financés mais aussi sur les projets refusés. Pour enrichir le modèle de risque et vérifier la validité des décisions prises, Unilend suit en effet dans le temps les entreprises dont les demandes n’ont pas été retenues.

Au fil des mois, Unilend a ainsi pu affiner son processus de sélection selon une démarche d’amélioration continue.

Plusieurs modifications ont été apportées depuis 2013. La plus notable d’entre elles a eu lieu en septembre 2015 après 138 projets financés : des données comportementales ont été ajoutées aux filtres déjà en vigueur issues d’une douzaine de bases de données externes publiques et privées.

Dans le cadre de cette étude, nous avons tenu compte de cette évolution significative pour distinguer quatre générations de prêts. La césure des générations 2 et 3 intervient ainsi fin août 2015. Pour chaque génération sont indiqués la nature et le comportement des prêts, l’évolution des défauts et le taux de rendement interne. Les analyses ont été réalisées à partir des données au 31 mars 2017.

Evolution du taux de défaut constaté en montant par génération

Le graphique ci-dessus permet de suivre mois après mois le taux de défaut des quatre générations de projets financés. Il se lit ainsi : pour la 3ème génération, parmi les prêts ayant au moins 6 mois d’ancienneté, 1,18% du montant prêté sur cette génération est en défaut au 6ème mois.

Génération 1 : décembre 2013 – décembre 2014

83 projets ont été financés à un taux d’intérêt moyen annuel de 9,36% sur une durée moyenne de remboursement de 50,43 mois. La maturité moyenne des prêts est aujourd’hui de 28,33 mois, soit 56,2% de la durée initiale moyenne.

Le taux de défaut constaté à 12 mois se situe à 10,60% du capital prêté.
Le taux de rendement interne est de 0,83% annuel.

Génération 2 : janvier 2015 – août 2015

80 projets ont été financés à un taux d’intérêt moyen annuel de 8,85% sur une durée moyenne de remboursement de 45,75 mois. La maturité moyenne des prêts est aujourd’hui de 22,13 mois, soit 48,4% de la durée initiale moyenne.

Le taux de défaut constaté à 12 mois se situe à 7,05% du capital prêté.
Le taux de rendement interne est de 3,30% annuel.

Génération 3 : septembre 2015 – août 2016

110 projets ont été financés à un taux d’intérêt moyen annuel de 7,33% sur une durée moyenne de remboursement de 37,83 mois. La maturité moyenne des prêts est aujourd’hui de 12,94 mois, soit 34,2% de la durée initiale moyenne.

Le taux de défaut constaté à 12 mois se situe à 1,71% du capital prêté.
Le taux de rendement interne est de 5,73% annuel.

Génération 4 : depuis septembre 2016

50 projets ont été financés à un taux d’intérêt moyen annuel de 7,15% sur une durée moyenne de remboursement de 38,80 mois. La maturité moyenne des prêts est aujourd’hui de 2,88 mois, soit 7,4% de la durée initiale moyenne. A ce stade, les indicateurs ne sont donc pas pertinents.

Unilend travaille sans relâche pour affiner encore ses analyses.

Notre ambition reste d’analyser toujours plus de données et d’améliorer nos algorithmes pour gagner encore en précision. A chacun de leur prêt, les prêteurs d’Unilend bénéficient de ces 3 années d’expérience et d’amélioration continue.

Rappelons que notre approche ne vise pas le zéro défaut. Quelle que soit leur solidité, les TPE et PME peuvent être confrontées à des facteurs exogènes pouvant menacer leur capacité à rembourser. Voici quelques exemples de problèmes auxquels certaines entreprises ayant emprunté sur Unilend ont été confrontées :

  • travaux prolongés sur la voie publique devant le commerce affectant la fréquentation de celui-ci,
  • changements réglementaires affectant directement l’activité de l’entreprise,
  • défaut de paiement ou perte d’un client important.

Ce type d’aléas est inhérent à la vie d’une PME. C’est pourquoi les prêteurs d’Unilend, dont les prêts ne bénéficient pas de garantie, peuvent proposer des taux d’intérêt supérieurs à ceux pratiqués par les banques dont les prêts sont garantis. La meilleure façon de minimiser les risques de ce type d’aléas passera toujours par la diversification de son portefeuille. Parmi les 12 000 prêteurs actifs sur Unilend, 100% de ceux dont aucun prêt ne représente plus de 3% de leur portefeuille affichent un taux de rendement interne positif.